Intervenants
Partenaires
Manifestation organisée par l’Association des Amis de Panaït Istrati et par la Bibliothèque Diderot de Lyon.
En mars 2016, la revue, les Cahiers Panaït Istrati, intègre la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Diderot de Lyon (BDL).
A la demande de Christian Delrue, président de l’Association des Amis de Panaït Istrati, et après la signature d’une convention entre l’Association et l’École normale supérieure de Lyon (agissant au nom de la BDL), la reproduction numérique de la revue est assurée par le service de numérisation de la bibliothèque qui prend également en charge sa diffusion par le canal de sa bibliothèque numérique. L’intégralité de la revue est disponible en libre accès à partir du site de la bibliothèque :
Consulter les Cahiers Panaït Istrati
La revue a été fondée en 1985 et dirigée jusqu’au dernier numéro par Christian Golfetto, alors président de l’Association des Amis de Panaït Istrati. Les 11 volumes de la revue, dont un numéro triple (2-3-4, 1987), parus de 1985 à 1996, sont une ressource unique et fondamentale sur P. Istrati. L’Association des Amis de Panaït Istrati a fait don à la bibliothèque des versions papier des numéros de la revue, ainsi que de plusieurs autres ouvrages, textes écrits par l’écrivain franco-roumain ou ouvrages sur sa vie et son œuvre.
Pour célébrer l’entrée des Cahiers P. Istrati dans la bibliothèque numérique, l’Association des Amis de Panaït Istrati et la Bibliothèque Diderot de Lyon ont organisé ensemble une manifestation composée d’une journée de rencontres et d’une exposition, autour de la vie et l’œuvre de Panaït Istrati.

Vagabond, débardeur ou contrebandier – peu importe ce qu’il fut. Voici l’essentiel : il a gardé le souvenir des étoiles qui ont veillé sur son sommeil inquiet, il a su démêler dans la poussière des grands chemins son grain ardent. À travers toute la misère et toute la fatigue, il a porté, intact, un cœur d’homme.
Joseph Kessel, extrait de la préface de l’édition du livre Oncle Anghel, collection L’imaginaire, Gallimard, 1968, p.30.
Panaït Istrati est né le 10 août 1884 à Braïla, une ville portuaire marchande et cosmopolite de l’embouchure du Danube. Il ne connaîtra pas son père, Gherasim Valsamis, un contrebandier grec originaire de Faraclata en Céphalonie, qui meurt lorsque son fils n’avait pas un an. Sa mère, Zoïtza Istrati, blanchisseuse à la journée à Braïla, ne voulant pas que son fils connaisse la misère, le confie à sa mère et à ses frères – oncle Dumitru, surnommé Dimi, et oncle Anghel – restés au hameau de Baldovinesti à 6 kilomètres de Braïla, « campagne riche en plaines de blé, fruits et un peu de vigne, où j’ai ouvert les yeux ».
Christian Delrue, l’incipit de sa présentation de la vie et l’œuvre de P. Istrati, que vous pourrez découvrir dans l’exposition, à partir du 11 mai 2016.